Le championnat de Ligue 1 Guicopres débutera le 27 novembre 2024, mais un problème majeur persiste, le manque d’infrastructures sportives adéquates pour les compétitions nationales.
En effet, la Guinée ne dispose pas de stades homologués pour accueillir les matchs internationaux des équipes nationales et des clubs, et cette carence impacte également le championnat national.
Pour la saison 2024-2025, seuls cinq stades sont opérationnels : le stade Petit Sory de Nongo, le complexe sportif de Yorokoguia, le stade de l’Amitié de Kamsar, le stade Mbalou Mady Diakité de Kankan, et le stade de Coléah.
Le stade de la Mission, bien qu’encore fonctionnel, est dans un état déplorable. Afin de préserver l’intégrité physique des joueurs et de réduire le risque de blessures, la Ligue Guinéenne de Football Professionnel (LGFP) doit cesser d’y programmer des matchs jusqu’à ce que la pelouse soit réhabilitée.
En cas d’intégration de la Ligue 2 au programme, les 28 clubs des deux divisions devront se partager ces six stades, auxquels pourrait s’ajouter celui de Labé. Cette situation met en évidence le grave déficit en infrastructures sportives. À Conakry, les clubs peinent même à s’entraîner correctement en raison du manque de terrains disponibles.
Face à ces défis, et en l’absence de participation de la Guinée à la CAN ou de clubs engagés en compétitions africaines, il est urgent de reporter le début du championnat afin de consacrer un délai de six mois à la rénovation des infrastructures existantes.
La construction et l’entretien des infrastructures sportives sont des responsabilités de l’État. Par conséquent, le Ministère des Sports doit cesser les discours sans actions concrètes et mettre en œuvre des solutions rapides et efficaces. Il est impératif de mobiliser toutes les ressources pour résoudre ce problème structurel qui freine le développement du football guinéen.