Le sport est parmi les secteurs les plus négligés par les différents gouvernements qui se sont succédés en Guinée. L’État guinéen doit aujourd’hui plus de 13 milliards de francs guinéens aux sportifs et aux différentes fédérations sportives du pays.
En effet, le gouvernement guinéen a pris la vilaine habitude de ne pas payer les frais de participation des équipes nationales ni payer les primes des sportifs. Du Président Alpha Condé au Colonel Mamadi Doumbouya, plusieurs ordres de mission restent bloqués dans les tiroirs de la primature sans suite et les primes impayées.
A la veille de la dernière Coupe d’Afrique des Nations au Cameroun en 2022, l’État sénégalais a payé les arriérés de tous les athlètes (toutes disciplines confondues). Cette démarche du gouvernement du Président Macky Sall visait à réparer une injustice faite à 1000 sportifs sénégalais et pour récompenser l’excellence.
En Guinée, tel n’est pas le cas. Les dettes s’accumulent du jour au lendemain et rien n’est fait pour régler cette situation. Les athlètes tirent le diable par la queue et d’autres ont choisi le chemin de l’immigration clandestine, dans l’espoir de retrouver le bonheur ailleurs.
Le gouvernement doit aujourd’hui à toutes les équipes nationales de Guinée (Basketball, Handball, Athlétisme, Karaté, Sambo, Natation, Boxe …). Malgré l’exploit de Monastir, les jeunes champions d’Afrique n’ont toujours pas reçu leur prime de participation à l’Afrobasket.
Ce qui est paradoxal dans cette histoire, le même État débourse des milliards pour les matchs du Syli National. Au même moment, les autres athlètes avec toujours les différentes primes restent impayées jusqu’à date.
Est-ce un refus ou une négligence des autorités ?