Le lundi 11 novembre 2024, le ministre Keamou Bogola Haba a institué une commission indépendante d’enquête, d’analyse et de recommandation sur les disqualifications des équipes nationales U17 de football en 2019 et en 2024. Cette commission disposait de 30 jours pour rendre son rapport, conformément aux instructions du ministre de la Jeunesse et des Sports.
Toutefois, l’opinion publique, qui espérait les résultats de ces enquêtes dès le 11 décembre 2024, reste encore dans l’attente. Soixante-quinze jours après, aucune suite n’a été donnée à cette affaire, et les responsables de ces disqualifications n’ont toujours pas été identifiés ni sanctionnés.
Comme souvent en Guinée, les conclusions des enquêtes semblent destinées à rester secrètes ou à ne jamais voir le jour. La question demeure : qui sont les véritables responsables ? Sont-ils protégés par des forces invisibles, ou simplement par l’inertie du système ?
L’espoir de connaître la vérité dans cette affaire s’est peu à peu évaporé. Il semble désormais plus probable de devoir attendre l’au-delà pour obtenir des réponses sur ces dossiers restés dans l’ombre.