À 4 jours du coup d’envoi de la 26e édition de la Coupe d’Afrique des Nations Féminine de Handball, prévue en République Démocratique du Congo, le Syli Handball Dames est plongé dans l’incertitude.
Pendant que les autres nations intensifient leurs stages de préparation, les handballeuses guinéennes attendent toujours la signature de l’ordre de mission.
Le Syli Dames est logé dans la poule B, considérée comme la plus relevée de cette compétition. La Guinée devra affronter des équipes redoutables comme l’Angola (15 fois champion d’Afrique), le Cameroun (vice-champion), la Tunisie, le pays hôte (RD Congo) et l’Ouganda.
Malgré les défis colossaux qui attendent l’équipe dans cette poule difficile, les autorités sportives guinéennes semblent encore traîner les pas dans les procédures administratives.
Les différentes équipes nationales de handball paient les frais de cette lenteur administrative. Le Syli Handball Cadet finaliste du dernier Challenge Continental et l’équipe nationale masculine A n’ont toujours pas reçu leurs primes malgré les exploits et les prouesses réalisés par ces équipes.
Aucun programme de préparation ne peut-être exécuté, laissant les joueuses dans une situation précaire. Ce retard dans la prise de décision pourrait lourdement peser sur les performances du Syli Handball Dames, qui espèrent rivaliser avec les meilleures équipes du continent.
L’avenir du Syli Handball Dames dans cette compétition repose désormais sur la capacité des autorités guinéennes à réagir rapidement, car cette situation décourage les athlètes et n’honore pas notre pays malheureusement.