Dans toute organisation, entité ou institution, la communication est un pilier fondamental voire incontournable pour le bon fonctionnement des affaires internes et externes pour des résultats escomptés. Pour ce faire, la communication est une solution à un problème posé et un problème à créer. C’est pourquoi, soigner sa communication nécessite des efforts des responsables et aussi du personnel associé.
Loin d’une attaque ou d’une provocation, mais c’est une suggestion que nous faisons dans cet article pour attirer l’attention de l’actuel Bureau Exécutif du Comité Olympique Sportif Guinéen à prendre ses responsabilités pour améliorer l’image de l’hémicycle du mouvement sportif guinéen.
La communication institutionnelle est l’ensemble des stratégies mises en place par un responsable de communication ‘‘communicant’’ pour vendre l’image de son institution tant à l’interne qu’à l’externe. L’objectif étant d’imposer la notoriété de votre boîte comme une institution de référence dans son univers à travers le soin de l’image, il faut mettre en place des stratégies pour toucher ses cibles assorti d’un plan de communication en fonction des actions indiquées. Une manière par laquelle, ces institutions parviendront à se faire une place de choix dans le paysage sportif guinéen.
Aujourd’hui, le Comité National Olympique et Sportif Guinéen après 59 ans d’existence, n’a pas un outil de communication digne contrairement aux autres Comités Olympiques Africains. Pas de site d’information pour présenter réellement le Comité Olympique Guinéen sur sa date de récréation, ses statuts, ses membres du bureau exécutif, ses fédérations sans oublier l’onglet actualités pour communiquer sur les activités et le bureau qui fait du bon travail depuis l’arrivée du Président Daouda Ben NANSOKO en 2022.
En plus du site web, il faut penser au-delà en ajoutant notamment les réseaux sociaux car les cibles de ce secteur sont diverses et variées à savoir : Facebook, Twitter, Instagram sans oublier Youtube, ne citer que ceux-ci.
Malheureusement pour lui et son équipe, le constat est alarmant car la communication fait défaut et c’est triste pendant que le monde évolue de façon exponentielle avec le numérique. En plus de savoir qu’un journaliste n’est pas forcément un communicant professionnel, au 21ème siècle, dans la mesure où transmettre une information et gérer stratégiquement cette information sont deux choses diamétralement opposées.
Ainsi, il est déconseillé l’utilisation des photos sans qualité, ni signature institutionnelle sur la page officielle d’une institution comme le Comité Olympique de Guinée. Donc, pour une visibilité claire, il serait judicieux de revoir la copie et s’adapter aux mutations actuelles sur les technologies de l’information et de la communication (TIC), le numérique.
« La communication est un art », a dit Luc Ferry, ancien ministre de la jeunesse, de l’éducation nationale et de la recherche de France. Ceci dit que l’art, ça s’apprend et ne s’improvise pas !
Dommage que cela se passe sous silence et les membres du bureau minimisent cet aspect incontournable dans la vie actuelle des organisations qui se respectent et se préoccupent de garder une image de marque.
Pourtant, le Président Doumbouya s’est entouré par des professionnels ayant une formation requise dans ce domaine. En clair, le journalisme c’est informer et la communication c’est soigner l’image de votre institution à travers une stratégie de communication en bonne et due forme qui décline la vision globale de l’institution, suivi d’un plan de mise en œuvre pour les actions de communication identifiées.
Dans le sport, les structures comme la Fédération Guinéenne de Football, celles du Basket et Handball sont très médiatisées grâce à une meilleure communication, même la Ligue Guinéenne de Football Professionnel (structure démembrée de la FEGUIFOOT).
Djibril Firawa Touré – Étudiant en Master 2 Communication Publique et Politique à l’ISIC de Kountia.