Aux premières heures de l’indépendance dans les années 1960, des artistes talentueux et des sportifs émérites ont fait rayonné et brillé le tricolore national au sommet de l’Afrique. Pour service rendu à la nation sans condition, un arrêté a été pris pour accorder des indemnités aux anciennes gloires des Arts, de la Culture et du Sport en guise de reconnaissance du peuple de Guinée. Mais depuis quelques jours, ce sujet crée beaucoup de bruits dans la cité.
Face aux polémiques crées autours des primes accordées aux anciennes gloires, le Ministère des Sports, de la Culture et du Patrimoine Historique a animé une conférence de presse ce jeudi 04 juin 2020 au stade Général Lansana Conté de Nongo. Il était question d’apporter des précisions et d’importants éclaircissements sur leurs critères de choix.
Après le discours de bienvenue du Ministre Sanoussy Bantama Sow, le conseiller dudit département, Elhadj Aboubacar Molota Camara a d’abord donné les grandes lignes de cet arrêté 1620 signé du 26 Janvier 2020 dans son intervention.
Jean Baptiste Williams Jeannot et Lancinet Kabassan Keita respectivement Directeur National de la Culture et Directeur National des Sports ont identifié les personnes concernées par ce geste du chef de l’Etat dans les deux (2) secteurs et expliqué pourquoi le choix est porté sur les Ensemble Artistiques Nationaux et les joueurs du Hafia 77 en vie.
Sans langue de bois et rappelant le contexte de l’arrêté conjoint 1660, Kabassan Kéïta a précisé : « les indemnités forfaitaires sont accordées aux anciens artistes des ensembles nationaux et anciens joueurs du Hafia 77 encore en vie ».
Les Ballets Africains de Guinée appelés autre fois Ballet Africains de Keita Fodeba , le Ballet national Djoliba, l’Ensemble National Instrumental et Choral, l’orchestre National Kèlèti, le Bembeya Jazz National, les joueurs du Hafia 77 en vie, l’orchestre national Ballet Balla et ses baladins sont les anciennes gloires qui recevront désormais 5 millions de francs guinéens par personne comme prime forfaitaire par mois.
Cette conférence de presse du département des sports, de la culture et du patrimoine historique, vient ainsi mettre fin à ce fameux débat provoqué par des personnes qui ignorent l’histoire de la Guinée.